Friday, December 14, 2012

Les tueurs de l'Ouest



Ici en exclusivité le duo qui a tué plus de centaines de personnes à Duekoue. À gauche Lt Kone Daouda dit konda ki a détruit le site des déplaces de nahibly et à droite Amade Oueremi le Burkinabe qui a integre les FRCI. Cette photo a été prise deux jours avant l'attaque de Duekoue le 28 mars 11.  



Celui ci est le caporal Ben qui a enterré des jeunes vivants dans une fosse commune après attaque de Nahibly. Il est recherche par la justice mais vaque calmement à ses occupations  à Duekoue.

La justice en Cote D'Ivoire est une comedie, tout comme l'idee de reconciliation.

L'ONUCI Transporte les corps en Cote D'Ivoire...


Un cargo de l Onuci rempli de cadavres sur le pont de la rivière Guemon, Ouest de la Cote D'Ivoire. Les casques bleus savent ou ils les ont enterrés 27 corps. Plutot que de contribuer a denoncer le genocide des We, les casques bleus couvrent les crimes.

Tuesday, December 11, 2012

A l'Ouest Rien de Nouveau a Part le genocide en Court sous le regard de l'ONUCI


Amade Ouremi, FRCI


Les hommes de Amade Ouremi, ces FRCI de l'ouest

Les hommes d'amade Ouremi


La fille et le pere, tous FRCI.


Un We execute par les FRCI


Un campement We brule par les FRCI


Un togolais, execute par les suppletifs dozos a Duekoue.


Le pere et le fils du camp de refigies de nahibli executes lors de l'attaque

Une autre victime de l'attaque du camp de refugies de Nahibli


Jeu de dissection, on tue on extrait le cerveau a l'ouest apres l'attaque du camp de refugies.

Sunday, November 4, 2012

Les crimes continuent toujours a l'ouest de la Cote D'Ivoire

Duekoue

Avant sa mort...


Sa mort



L'ONU et la CPI ne sont plus interesse pa rles tueries. Elles ne cherchaient qu'une seule chose, arreter Gbagbo et la suite, on s'en fout.

Friday, November 2, 2012

Les ex-combattant pro-ADO

Les ex-combattants du RDR qui se font enregistrer a Duekoue. Celui ci a ete aussi un combattant? hmmmm

Un dozo arrete a Duekoue avec des membres d'humains.


La confrerie Dozo, naivement appele chasseurs traditionnels a un de ses membres qui s'est fait arrete a Duekoue ce Vendredi 2 Novembre 2012 en possession de membres de personnes probablement tuees.


Friday, October 26, 2012

Amnesty accuse le régime Ouattara de tortures, de disparitions et d’exécutions

AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
26 octobre 2012


COTE D'IVOIRE. IL EST TEMPS DE METTRE FIN AU CYCLE DE REPRÉSAILLES ET DE VENGEANCE

Plus de 200 personnes, dont des membres du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, ont été arbitrairement détenues et torturées et beaucoup croupissent toujours derrière les barreaux, révèle aujourd'hui Amnesty International au retour d'une mission d'un mois en Côte d'Ivoire.

« Nous avons pu rencontrer des dizaines de détenus qui nous ont raconté comment ils avaient été torturés à l'électricité ou avaient subi des brûlures au plastique fondu, deux d'entre eux ont été victimes de sévices sexuels » a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International. « Certains ont été détenus pendant plusieurs mois sans pouvoir contacter leurs proches ni accéder à des avocats. »

Laurent Gbagbo a été Président de la Côte d'Ivoire de 2000 à 2010 avant d'être chassé du pouvoir suite à une élection contestée qui a dégénéré en affrontements violents.

Après un conflit de quatre mois qui a fait plus de 3 000 morts, Laurent Gbagbo a été arrêté en avril 2011 puis transféré à la Cour pénale internationale à La Haye pour des inculpations liées aux violences postélectorales.

Durant sa mission, Amnesty International a rencontré quatre détenus dans un lieu de détention non-reconnu comme tel, le Génie militaire, une caserne à Abidjan. Ces personnes avaient été détenues au secret pendant plus d'un mois.

Dans de nombreux cas, malgré des demandes et des efforts inlassables pour retrouver leur proche dans différents lieux de détention, des familles ont été laissées sans aucune information et n'ont appris le sort de leur parent que par le biais d'Amnesty International.

Parmi les personnes détenues dans des lieux de détention non-reconnus comme tels à Abidjan, certaines ont été inculpées d'atteinte à la sûreté de l'État. D'autres ont été remises en liberté sans inculpation ni jugement. Dans certains cas, les remises en liberté ont fait suite à des rançons versées à des membres de l'armée.

Tel a été le cas pour un membre du FPI, qui a été arrêté à Abidjan le 27 août 2012, car accusé d'être un milicien.

Il a été libéré deux jours plus tard contre une rançon. Il a déclaré à Amnesty International : « Mes parents ont d'abord versé 50 000 francs CFA (environ 75 euros), puis après ma libération, mes geôliers sont venus chez moi et ont exigé une somme plus élevée. Je leur ai dit que je ne pouvais pas payer une telle somme et ils ont accepté de recevoir 20 000 CFA (30 euros) ».

Dans un autre cas, un policier est décédé des suites de torture. Serge Hervé Kribié a été arrêté à San Pedro le 21 août 2012 par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, l'armée nationale) et interrogé sur de récentes attaques. Il a été déshabillé, attaché à un poteau, aspergé d'eau puis a reçu des décharges électriques. Il est mort quelques heures plus tard.

Au cours de la mission, Amnesty International a rencontré de hauts responsables proches de Laurent Gbagbo qui sont détenus dans quatre villes du centre et du nord du pays, notamment son épouse, Simone Gbagbo, détenue à Odienné, son fils, Michel Gbagbo, emprisonné à Bouna, et des personnalités majeures de l'administration précédente, détenues à Boundiali et Korhogo.

Tous sont inculpés de plusieurs infractions dont des atteintes à la sûreté de l'État et l'assassinat.

« Certains d'entre eux nous ont dit que, bien que détenus depuis avril 2011, ils n'ont vu le juge d'instruction que deux fois, et ce pour quelques heures », a déclaré Gaëtan Mootoo.

La délégation a rencontré l'un des juges chargés de ce dossier. Celui-ci a déclaré qu'en raison de la confidentialité des enquêtes, il ne pouvait donner aucune information sur les dossiers, mais qu'il clôturerait son enquête avant la fin de l'année.

La délégation d'Amnesty International s'est également rendue à Duékoué et dans les villages environnants dans l'ouest du pays où des fosses communes ont récemment été découvertes.

Amnesty International s'est entretenue avec des personnes déplacées ayant vécu dans le camp de Nahibly qui a été attaqué par des Dozos (chasseurs traditionnels qui sont une milice soutenue par l'État) et des membres des FRCI en juillet 2012 en représailles à la mort de quatre personnes.

Amnesty International a recueilli des témoignages crédibles de nombreuses personnes relatant des détentions arbitraires, des disparitions et des exécutions extrajudiciaires suite à ces événements.

Cette attaque et les violations qu'elle a entraînées se sont produites alors que les soldats de maintien de la paix de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) étaient stationnés à l'extérieur du camp et bien que la police des Nations Unies était postée à l'intérieur.

« Bien que reconnaissant que le gouvernement ivoirien fait face à une vague d'attaques, nous craignons fortement que les arrestations et la répression en cours ne découlent d'une volonté de représailles et de vengeance », a déclaré Gaëtan Mootoo.

« Plus de dix-huit mois après l'arrestation de Laurent Gbagbo en avril 2011, il est grand temps pour le Président Alassane Dramane Ouattara d'aller au-delà des promesses et de placer le respect des droits humains au sommet des priorités de son gouvernement. »

Amnesty International France
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Thursday, October 25, 2012

Ouremi Serein et Impertublable sous le reigne de son frere ADO

Soupconne d'avoir tue 7 personneld de l'ONU, Oureme circule a l'ouest de la Cote D'Ivoire pas du tout inquiete.  Il se defend d'etre appele milicien par ses collaborateurs d'hier.

Tuesday, October 23, 2012

Le discours que les representants du peuple We n'ont pas pu lire a la rencontre avec ADO




Voici le discours des cadres Wê qui a été censuré
Lundi le 22 Octobre 2012

Alassane Ouattara

Voici le texte que les cadres et élus Wê pro-Gbagbo avaient préparé pour lire au Palais au nom du peuple Wê, lors du rdv de ce lundi 22 octobre. Mais les cadres et "députés par défaut RHDP" des nouvelles régions du Guémon et du Cavally, craignant peut-être de mettre leur mentor en difficulté, s'y sont opposés jusqu'au bout. Conséquence: les élus et cadres Wê pro-Gbagbo ont décidé de ne pas prendre part à la mascarade du lundi 22 octobre devant Ouattara. Ils ont animé une conférence de presse pour le dire ce dimanche 21 octobre, avant que la rencontre n'ait lieu.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Nous avons l’honneur de prendre la parole au nom du peuple Wê des régions du Cavally et du Guémon pour vous résumer nos préoccupations.

Monsieur le Président,

Au mois d’avril dernier, vous avez visité l’Ouest de notre pays dont les deux régions du Cavally et du Guémon. Vous avez posé quelques actes dans le sens de la restauration de cette région meurtrie par plus de dix années de souffrance. Cinq mois seulement après, vous nous appelez, nous peuple Wê, pour vous enquérir de l’impact de votre visite. C’est la preuve que vous souhaitez vivement la paix dans cette région et naturellement, la paix, dans tout notre pays. Nous ressentons ce geste, vous vous en doutez, comme celui d’un père qui appelle un de ses fils pleurant, pour l’écouter, afin de traiter la cause des pleurs, pour la tranquillité, et de l’enfant, et de toute la famille.

Mille fois merci, Monsieur le Président.

Notre constat de la situation des deux régions.

Monsieur le Président,

Le peuple Wê du Cavally et du Guémon a le sentiment qu’il fait l’objet d’un programme génocidaire et d’extermination systématique. Le peuple Wê a la conviction que ce programme vise son extinction, en termes d’êtres humains et en termes d’entités sociologiques et culturelles de notre pays. Ce programme vise sa disparition du grand groupe Krou, c’est-à-dire, de la liste de la soixantaine d’ethnies qui compose notre population nationale. Et pour cause, Monsieur le Président, depuis le 19 septembre 2002, les deux régions du Cavally et du Guémon enregistrent :plus de 30.000 Wê ciblés et tués, par les forces en croisade contre l’ancien régime. Tout le monde se rappelle les 1308 personnes massacrées à Duékoué-Carrefour le 29 mars 2011; tout le monde se rappelle les 230 tués le 20 juillet 2012 lors du saccage et de l’incendie du camp de déplacés de Nahibly ; tout le monde se rappelle les massacres de Petit Duékoué et de Djitrozon qui ont fait 141 morts.

Tous ces chiffres relèvent des sommations faites par le Comité de sauvegarde du patrimoine foncier Wê à partir du comptage et du dénombrement des populations elles-mêmes, famille après famille, village après village, quartier après quartier.

Les deux régions enregistrent 15 villages complètement détruits dans le département de Toulepleu, 3 dans le département de Bloléquin, 2 dans la Sous-préfecture de Taï, le quartier Guéré et le quartier Toguéi dans la ville de Duékoué et 8 villages dans le département de Duékoué; dans les pays voisins, notamment au Libéria, les deux régions enregistrent plus de 200.000 réfugiés sur une population totale de 750.000 âmes, soit environ 27%, ceci au pic de la crise post électorale, c’est-à-dire de mars à juin 2011; ces populations ont fui les massacres des forces à l’assaut de l’ancien régime ;les deux régions enregistrent des biens en quantité incommensurable détruits ou pillés, des plantations détruites ou occupées par des hommes en armes; des valeurs culturelles, dont les mythiques « gla » (appelé communément masques) et « koui » et autres symboles profanés, des familles dispersées au vent, des milliers de handicapés à vie; les deux régions enregistrent de nombreux chefs de villages et de quartiers, de nombreux élus locaux, dont le Maire de Bloléquin, destitués arbitrairement et remplacés manu militari par des non élus.

Monsieur le Président de la République,

Les régions du Cavally et du Guémon sont devenues une charogne à la merci de toutes les populations de la sous région, notamment des populations burkinabés. Amadé Ouérémi et ses centaines d’hommes armés, dans le parc national du Mont Péko, Issiaka Tiendrébéogo dans la région de Taï, Ouédraogo Jean Pierre entre les Sous-préfectures de Diboké et Tinhou, le « Rougeot » dans la forêt classée de Goin Débé, Sana Salifou dans la forêt classée de Scio, Issa Ouédraogo entre les départements de Bloléquin et de Toulepleu, Kouanda Lassane dans la zone de Zagné; tous ces seigneurs de guerre, par des dizaines et des dizaines de véhicules et de cars venant du Burkina-Faso, organisent le repeuplement des régions du Cavally et du Guémon, abandonnées par les populations autochtones fuyant les exactions et les tueries, et cela, avec la complicité et la protection des Frci et des Dozos. Amadé Ouérémi et ses lieutenants ont dit en août 2011, à un journaliste de Fraternité Matin qui a séjourné à l’Ouest dans le cadre d’un reportage sur les massacres de populations civiles à Duékoué et je cite : « Nous avons combattu aux côtés des forces nouvelles. En récompense, on nous demande de travailler dans les forêts classées jusqu’à ce que le gouvernement nous récompense ». (cf. le Nouveau Courrier no 458 du lundi 05 mars 2012)

Le recensement de 1998, Monsieur le Président, avait estimé les populations étrangères à environ à 37% dans les deux régions du Cavally et du Guémon contre 26% pour la moyenne nationale. Les exactions quasi quotidiennes des groupes armés entretiennent une atmosphère de terreur qui dissuade les populations autochtones déplacées et réfugiées de retourner dans leurs localités, leurs campements et leurs plantations.

Aujourd’hui les observateurs du mouvement de repeuplement des deux régions estiment la population étrangère à près de 75%. Le village de Zilébli dans le département de Bloléquin, où il ne reste que 5 rescapés Wê pour 300 nouveaux habitants burkinabé, est symptomatique

Monsieur le Président,

Le peuple Wê des régions du Cavally et du Guémon, ne comprend pas que son Etat, dont le premier rôle régalien est la sécurisation de ses populations, laisse des populations étrangères d’une barbarie aussi inqualifiable envahir et occuper tranquillement, une partie de ses régions

Nos propositions

Monsieur le Président de la République,

Pour la paix, dans le cadre d’une zone qui pourrait être déclarée « zone sinistrée », gérée par une Autorité ou un Commissariat, le peuple Wê souhaite

Dans le domaine de la sécurité

- la sécurisation totale des régions du Cavally et du Guémon en désarmant toutes les personnes qui ne sont pas en droit de porter les armes, en ramenant les Dozos dans leurs sphères géographiques et culturelles, en ramenant les Frci dans les casernes militaires

- le respect rigoureux des droits humains,

- la création des brigades de gendarmerie dans tous les chefs-lieux de Sous-préfectures, des pelotons et Compagnies dans les chefs-lieux de Département et d’Escadrons dans les chefs-lieux de régions,

- la création de Commissariats de Police dans les chefs-lieux de Départements, de préfectures de police et de compagnies républicaines de sécurité dans les chefs-lieux de région ;

Dans le domaine du foncier

- l’application effective à tous de la loi sur le foncier rural, du code forestier, et de la loi sur les parcs et réserves,

- l’expulsion des occupants illicites de toutes les aires protégées, notamment les forêts classées, les parcs et réserves nationaux,

- la restitution des terres villageoises illégalement occupées aux vraies propriétaires

- le désarmement de tous ceux qui, sans qualité ni autorisation, détiennent des armes à feu dans les forêts appartenant à l’Etat ou aux communautés villageoises ;

Dans le domaine de la justice

- la création d’une commission d’enquête pour les évènements de 2002 à ce jour,

- l’indemnisation des parents des personnes ayant subi des dommages corporels,

- la prise en charge psychologique des populations traumatisées ;

Dans le domaine de la reconstruction

- un plan d’urgence de reconstruction des infrastructures (réseaux d’électricité et d’eau, routes, ponts), des villages, des campements et des quartiers détruits,

- la réhabilitation et reconstruction des habitations détruites

Dans le domaine de la réconciliation

- La remise en place les chefs de villages et structures villageoise destitués et rétablir leur autorité

- la libération de tous les détenus et l’arrêt des arrestations intempestives et des exactions à la suite de dénonciations calomnieuses dans les campements, villages et quartiers,

- le retour de tous les déplacés et de tous les exilés

- le retour des cadres exilés et régulariser leur situation administrative et financière,

- ne pas assimiler systématiquement les jeunes Wê à des miliciens,

- régulariser la situation administrative et financière des travailleurs injustement licenciés, des élus, notamment des Députés de la troisième législature, des cadres militaires, des fonctionnaires et agents de l’Etat,

- prévoir au niveau des deux régions des structures de réinsertion et des emplois et des activités génératrices de revenus aussi bien pour les jeunes que pour les femmes,

- élargir les prisonniers Wê dont la détention est liée aux évènements de la crise post électorale

Monsieur le Président de la République,

Le peuple Wê, comme tous les peuples de notre nation, souhaite être protégé par l’Etat dont vous êtes le chef suprême. Aucun peuple de notre nation ne veut disparaitre du fichier des soixante ethnies de notre pays. Le peuple Wê ne veut pas voir ses régions sacrifiées aux intérêts de groupes barbares et de mercenaires venus de l’étranger, encore moins aux intérêts des multinationales.

Le peuple Wê ne veut pas non plus de disparition par dilution dans ses propres régions dans une mer de populations importées d’ailleurs.

Monsieur le Président, la structure à créer, approfondira et cordonnera toutes les actions de restauration et de développement de nos régions fortement sinistrées.

Pour conclure, Monsieur le Président de la République,

C’est vous qui êtes désormais le Président de la République. C’est vous seul qui devez conduire les réparations et la reconstruction de toutes les infrastructures, mais aussi et surtout de la superstructure de notre pays. Le ressort de la synthèse culturelle est cassé, Monsieur le Président. Tant qu’une partie de notre société est brimée par une autre ; tant qu’un Agni ou un Dida ou un Lobi occupera, par la force d’une kalachnikov, le domicile, le campement, la plantation d’un Koyaka ou d’un Ebrié, nous ne retrouverons jamais la paix.

Monsieur le Président de la République,

La pollinisation croisée et le télescopage des ethnies pour reprendre les termes de Aimée Césaire, nous voulons dire le brassage de nos soixante ethnies, de leurs cultures, de leurs philosophies, de leurs croyances, qui constituent le métabolisme de maturation de notre nation, initiées par le père fondateur, le président Félix Houphouët Boigny et encouragées par tous vos prédécesseurs, doit reprendre sa dynamique. Nous devons reprendre, impérativement, sous votre impulsion, notre route vers la synthèse culturelle, le modus vivendi qui fondait la paix, la cohésion sociale et le bon vivre dans notre pays.

Monsieur le Président de la République, nous vous remercions.

Wednesday, October 17, 2012