Saturday, July 28, 2012

Quel est le role des dozos en Cote D'Ivoire? une armee parallele D'ADO?

Le massacre de Duekoue a ete actionne par les dozos comme le revele le chef de l'ONUCI: "Revenant sur les circonstances du drame du camp de Nahibly, le conférencier a expliqué que dans la nuit du 19 au 20 juillet, un braquage armé à Kokoma, un quartier de Duékoué, a occasionné la mort de cinq personnes. Suite à cet incident, poursuit-il, le camp de déplacés de Nahibly a été visité par des dozos (chasseurs traditionnels du Nord, ndlr) qui voulaient entrer dans le camp, ce qui n’était pas permis".

 La suite on la sait, plus de 1000 jeunes nordistes viendront bruler le camp. la question qui se pose est le role des dozos dans une republique?  A quoi servent les dozos? Pourquoi avoir des policiers, et des gendarmes si les dozos peuvent assurer la securite? A quel commandement repondent les dozos?
Chaque communaute en Cote D'Ivoire peut elle s'armer de facon rudimentaire et appliquer sa loi et la justifier comme etant une valeur culturelle?
Il faut se respecter et respecter la republique. Nous sommes en 2012, et le temps de Soundiata Keita est revolu. Il n'y a plus d'animaux dans nos forets, et la presence d'hommes armees ne se justifie pas. La chasse doit aussi etre reglementee. Combiens de temps des individus peuvent s'octroient le droit de tuer ou d'arreter les autres en dehors de toute legalite?

Il faut abolir cette secte de dozo, sinon nous risquons d'avoir chaque groupe ethnique se creer une culture de milice armee, et alors, ce sera le chaos en Cote D'Ivoire.

Pourquoi est ce que le regime d'ADO refuse toujours une justice impartiale?

 L'ONUCI
Audiences
 "le patron des casques bleus en Côte d'Ivoire a relevé la nécessité, pour la justice ivoirienne, de poursuivre tous les criminels de la crise post-électorale, quel que soit leur camp".


ADO a repondu que des qu'il rentrera de son periple mensuel, la justice ivoirienne lui remettra le resultat de ses enquetes, et TOUS LES CRIMINELS DE LA CRISE POST_ELECTORALE auront a repondre devant la justice. 


C'est tout ce qu'on attend. Mais lorsque celui qui est sense incarnee la justice dans le pays, se fait l'avocat de certains des accuses, il y a de quoi douter de l'impartialite de la justice.  Il disait a CNN aux Etats Unis que les crises repetees a l'ouest etait due au fait que certains avaient vendu leurs terres et voulaient les reprendre, prenant ainsi position dans le conflit que vit l'ouest, sans adresser cette vague continue d'immigrants burkinabes qui squattent les terres, soutenues par une bande armee de suppletifs d'origine burkinabe commande par le tres lugubre Amade Ouremi, arrive en CI dans les annee 1980, qui est devenu par extraordinaire FRCI contre toute logique et loi d'une republique qui se respecte.
Regardez ces conneries d'accoutrements de soi-disant militaire d'une republique. Comment voulez vous que de tels energumenes hors la loi respectent la loi et les droits de l'homme? 

Attaque du camp de nahibly: Les révélations de Bert Koenders

Publié le samedi 28 juillet 2012   |  L'Inter


Rentré de New-York (USA) où il a présenté un rapport sur l'évolution de la situation sociopolitique en Côte d'Ivoire, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en terre ivoirienne, Bert Koenders a animé une conférence de presse, hier vendredi 27 juillet 2012 au siège de l'ONUCI à l'hôtel Sebroko d'Attécoubé. Conférence de presse au cours duquel il a fait des révélations sur les récentes attaques du camp des déplacés de Nahibly à Duékoué. Pour Bert Koenders en effet, ce camp de plus de 4400 personnes a été construit avec l'accord du gouvernement ivoirien en vue d'y installer les personnes qui avaient peur de retourner dans leurs villages. Soit parce qu'elles n'y avaient plus de maisons, ou parce qu'elles avaient peur pour leur sécurité. Mais, a-t-il laissé entendre, dans le camp, les humanitaires ont parfois été agressés dans l'exercice de leur fonction. « A partir du mois de mars 2012, il y avait eu 14 attaques contre les travailleurs humanitaires dans le camp et, au mois de mai, le HCR a envoyé une lettre aux autorités relevant ces incidents, en les informant que la distribution de vivres sera suspendue. Le 22 mai, des acteurs humanitaires ont été menacés par des individus au sein du camp », a-t-il indiqué, ajoutant que la police des Nations Unies (UNPOL) et les autorités locales ont décidé ensemble d’établir un poste de police conjoint dans le camp avec la présence d’UNPOL, du FPU [unité de police constituée] et de la police et gendarmerie nationales. « Cependant, la police nationale a quitté le poste peu après », a-t-il déploré. Revenant sur les circonstances du drame du camp de Nahibly, le conférencier a expliqué que dans la nuit du 19 au 20 juillet, un braquage armé à Kokoma, un quartier de Duékoué, a occasionné la mort de cinq personnes. Suite à cet incident, poursuit-il, le camp de déplacés de Nahibly a été visité par des dozos (chasseurs traditionnels du Nord, ndlr) qui voulaient entrer dans le camp, ce qui n’était pas permis. « Le matin du 20 juillet, une foule d’entre 500 et mille personnes se présente au camp. En ce moment, l’ONUCI avait 12 policiers à l’intérieur du camp et 10 militaires sur le périmètre extérieur, comme cela avait été convenu avec le Préfet de Duékoué », a-t-il relevé. « Selon l’information que nous avons maintenant, la police ivoirienne n’était pas dans ce camp. Vingt-quatre autres militaires sont ensuite venus en renfort. La foule a débordé le dispositif sécuritaire », a-t-il déploré. Sur la base des informations dont il dit disposer, Koenders déclare qu'il est en mesure d’affirmer qu’il aurait été impossible de protéger le camp sans tirer massivement sur la foule. « La foule a incendié le camp. Il y a eu six morts confirmés, 56 personnes blessées et environ 5.000 personnes déplacées enregistrées dans le camp ont été dispersées », a-t-il rappelé, avant de saluer l'intervention du président de la République, Alassane Ouattara qui, à ses yeux, a promis de faire la lumière sur les circonstances du drame à Duékoué. Pour le représentant de Ban Ki-moon, il faut trouver ceux qui sont à la base de la tuerie du quartier Kokoma où des personnes non identifiées et armées ont abattu cinq habitants et les auteurs de la mort des six personnes dans le camp. 

« Les chiffres doivent être basés sur des faits »

Koenders dit avoir écrit au tribunal de Man afin d'être informé de l'ouverture d'une enquête. « L’ONUCI tient à souligner que la justice doit être impartiale. Elle doit viser et les auteurs du braquage qui a été rapporté à Kokoma, et ceux qui ont fait partie de la foule, qui ont tué des gens à Nahibly et incendié le camp. L’ONUCI appelle toutes les personnes et instances concernées à assumer leurs responsabilités en menant les investigations qu’il faut et en traduisant les auteurs présumés devant la justice. L’ONUCI fournira tout le soutien technique nécessaire », a-t-il annoncé. Sur la question du nombre de tués pendant l'attaque du camp de Nahibly, le patron de l'ONUCI a maintenu les chiffres divulgués aux premières heures de l'attaque relatifs à une douzaine de morts. Des patrouilles, selon lui, sont en train d'être effectuées par les casques bleus aux alentours du camp afin de savoir s'il y a eu d'autres morts. Jusqu'à présent, a-t-il précisé, aucun autre corps n'a été découvert. Koenders dit avoir reçu les chefs Wê, qui avaient dénombré, au cours d'une conférence de presse, plus de 200 morts ; chiffre repris par le Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti au pouvoir. « J’ai été informé sur ce chiffre de 211. Je ne peux pas le confirmer. J’ai demandé à la délégation du peuple Wê de me donner des informations précises là-dessus. Elle ne l’a pas fait encore. S’ils ont ces informations je suis prêt à les recevoir. Je fais tout pour trouver les faits justes. Je le répète encore. Je n’exclus pas le fait qu’il y ait d’autres morts, mais à ce stade, je n’ai pas de confirmation et je n’ai pas d’indication qu’il y a plus de morts. Sur ces choses-là, il faut être très précis. Il ne faut pas donner des chiffres qui ne sont pas basés sur des faits », a-t-il fait savoir. Quant au contenu de son rapport au Conseil de sécurité de l'ONU, le patron des casques bleus en Côte d'Ivoire a relevé la nécessité, pour la justice ivoirienne, de poursuivre tous les criminel de la crise post-électorale, quel que soit leur camp.

Thursday, July 26, 2012

ADO a Paris, comme toujours tous les autres mentent sauf lui

Il n'a pas demande la rencontre avec Hollande, Hollande l'a supplie de venir le voir... hmmmmm.
Pourtant les francais ne presentent pas cette rencontre ainsi...
LIBÉRATION 8 • MONDEXPRESSO JEUDI 26 JUILLET 2012

Dites la verite un jour, et elle vous liberera! Comment ADO a presente cette rencontre avec Hollande sur TV5

Un temoin raconte les evenements de Duekoue

L'actualite en Cote D'Ivoire sur le massacre des We' par les FRCI, dozo, et dioula de Duekoue.




Wednesday, July 25, 2012

Les We sont accuses d'avoir vendu leurs terres et cherchent a les recuperer, pourtant c'est faux.

Selon ce document de recherche faite en 1970-71 par le BNEDT, les We n'ont pas vendu leurs terres. Telechargez le document ici. Je conseillerai aussi de sauvegarder ce document sur vous car en Cote D'Ivoire les documents ont tendance a disparaitre lorsqu'ils deviennent des preuves accablantes pour certains.

ci-dessous quelques lignes du rapport:




Et Vlan, On met en garde les medias, et on evite de mettre en garde les FRCI et sa politique qui encourage la division

Lorsque les gouvernements deviennent febriles, leurs premiers ennemis deviennent les medias et tous ceux qui rapportent les limites de leur politique. Il n'y a pas de personnes en Cote D'Ivoire qui aient user d ela religion et de la fibre ethnique pour diviser la population que ceux qui sont aujourd'hui au pouvoir.

Ouest ivoirien: le gouvernement met en garde ceux qui attisent les divisions 
Publié le mardi 24 juillet 2012   |  AFP
Le gouvernement ivoirien a mis en garde mardi les politiciens et médias qui "exploitent" les divisions ethniques et religieuses pour aggraver les tensions, après de nouvelles violences meurtrières dans l`ouest du pays.

Le gouvernement du président Alassane Ouattara "condamne fermement" ces violences et "appelle les populations, en particulier les décideurs politiques et les médias, au calme et à la retenue", indique un communiqué lu sur la télévision publique par le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.

Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées le 20 juillet dans le camp de déplacés de Nahibly, peuplé surtout de membres de l`ethnie autochtone guéré, détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un quartier malinké (ethnie venue du nord du pays) de la ville voisine de Duékoué. Le camp était sous la protection de l`ONU.

"Le gouvernement met en garde tous ceux qui, profitant de l`émoi des populations" face à de "tels actes de barbarie", en font "une exploitation inapproriée", et "appelle les Ivoiriens à la cohabitation pacifique et à l`entente cordiale, gages d`une paix sincère et durable", a souligné M. Koné.

Il a averti ceux qui "tirent trop facilement sur cette corde, qui est extrêmement sensible, de l`ethnie, de la religion", et mis en cause ceux qui ont "intérêt à instrumentaliser les jeunes".

Par ailleurs, le ministre a annoncé le renforcement de la présence militaire dans l`Ouest, avec l`installation d`un bataillon.

Selon lui, "il ne s`agit pas de recréer un autre camp de réfugiés parce que nous avons malheureusement pu voir que derrière les réfugiés se cachaient des miliciens" fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo.

Il faut "aider les populations" déplacées lors de la sanglante crise postélectorale de 2010-2011 à "retourner chez elles" en sécurité, a-t-il dit.

Le gouvernement a demandé à la justice de "procéder dans les plus brefs délais aux enquêtes" pour indentifier et sanctionner les responsables des violences.

Tuesday, July 24, 2012

Reportage sur l'attaque de Duekoue par les media internationaux.

Les medias parlent du massacres des We dans le camp des refugies. Il faut dire que depuis la crise electorale, le genocide du peuple We est en marche. Et ils semblent que le gouvernement preferent accuser les victimes usant 2 grotesques excuses: Ils sont tues parceque pro-Gbagbo ou ils sont tues parce qu'ils reclament des terres qu'ils "ont" vendu (rappelons que nous avions postes sur ce blog un document date de 1970 sur l'installation des etrangers dans les champs de l'ouest, et il est ecrit que les terres n'etaient pas vendu).
Voir ici les reportages sur l'attaque du camp de refugies des We: voir video

A Duekoue les crimes ont ete commis sous le regard attentif du prefet de la ville.

Les evenements de Duekoue
 Un FRCI arme de matchette aux cotes du prefet jouant aussi le spectateur
 Un masque We' Profane'
 un jeune malinke menace les filles d'un vieillard agonisant près du préfet.
Un vieillard rend l' âme devant les autorités (prefet et FRCI)

Les Jeunes dioula accourent dans le camp de refugies pour tuer

 Duekoue: la communaute dioula allies des FRCI responsables des meurtres dans le camps des refugies.




les refugies fuyent le camp.

Un refugies tue par Balles

Monday, July 23, 2012

Ouest ivoirien: des déplacés accusent la communauté dioula après l`attaque de déplacés

Publié le lundi 23 juillet 2012   |  AFP


DUEKOUE - "C`était la mort": après l`attaque sanglante de leur camp près de Duékoué (ouest de la Côte d`Ivoire), des déplacés de l`ethnie guéré accusent des membres de la communauté dioula d`être responsables des violences et évoquent un bilan plus lourd qu`annoncé.

Cendres encore fumantes, tentes déchiquetées, bâches déchirées: le camp de Nahibly, à l`entrée de Duékoué, qui accueillait quelque 5.000 personnes, n`est plus que ruines.

Vendredi, une foule venue de la ville a attaqué et incendié le site, gardé par des Casques bleus de la mission onusienne Onuci, en représailles à la mort de quatre personnes dans un quartier dioula de Duékoué, tuées par des "braqueurs" qui se seraient cachés parmi les déplacés. Au moins sept déplacés ont été tués selon l`ONU, mais les premiers témoignages ont fait état de neuf corps.

Parmi la centaine de personnes, surtout des femmes et des enfants, réfugiées devant la mairie après cet embrasement, on accuse les "Dioula", nom générique pour les ethnies originaires du nord du pays.

"Les Dioula sont rentrés, ils sont venus contre nous", raconte à l`AFP Dérothée Téhé, en tenant sa fillette dans les bras. "A Duékoué, ils ne veulent plus voir les Guéré", assure-t-elle.

Comme cette mère, la majorité des pensionnaires du camp étaient des autochtones guéré, aux relations depuis longtemps explosives avec les Dioula.

Un contentieux aggravé par la crise postélectorale de 2010-2011 aux quelque 3.000 morts: les Dioula sont considérés comme partisans du président Alassane Ouattara, tandis que les Guéré sont vus comme favorables à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo.

Les militaires ivoiriens des Forces républicaines (FRCI) sont aussi mis en
cause par certains.

"Les FRCI ont tiré, ont tué des gens", tonne un déplacé, plein d`une colère froide.
"Dites au président de la République que la population de Duékoué lui dit de changer l`armée de Côte d`Ivoire", lance Sebon Dakin, un lycéen de 21 ans.

Pour lui, l`armée actuelle, est surtout composée "de jeunes Dioula".
Les FRCI comptent beaucoup d`ex-rebelles pro-Ouattara venus du Nord, déjà mis en cause dans les tueries de Duékoué de mars 2011, qui avaient fait des centaines de morts.

Le lycéen n`épargne pas non plus les soldats de la paix marocains: "devant l`Onuci on nous tue, on brûle des gens", "l`Onuci n`a rien fait".

"ils ne veulent plus voir les Guéré"

"Les Marocains ont fui pour nous laisser", dénonce aussi Dérothée. "Machettes, couteaux, haches", "c`était la mort", se souvient cette mère, encore choquée.

Près d`elle, des femmes préparent un maigre repas sur un feu au milieu de cris d`enfants. Plus loin, une fillette fait sa toilette parmi les herbes.

"Ils ont brûlé tous nos biens. On ne sait même plus où aller avec la famille, les +dozos+ nous attendent", ajoute Dérothée, désignant ces chasseurs traditionnels redoutés, devenus des forces supplétives des FRCI, surtout dans la région.

Pour elle et d`autres, le bilan officiel de l`assaut est en-deçà de la réalité. "On nous dit six corps, sept corps, c`est mensonge!", s`indigne Sebon. Dans Duékoué bruissant de rumeurs, de nombreux habitants parlent de personnes tuées lors de leur fuite en forêt. Pas de confirmation de source indépendante pour l`heure.

A l`hôpital de Duékoué, qui accueille 57 blessés, Germain Gueï Mohon est allongé sur un matelas dans un couloir.

Invalide, il n`a pu fuir. "On m`a frappé avec ma propre canne", raconte cet homme jeune, visiblement sonné. Mais "un FRCI a dit +ne le tuez pas, il est malade+. Il m`a mis sur son dos, il m`a sauvé".

L`armée a expliqué n`avoir pu contenir une "population en furie", malgré le déploiement en urgence de ses hommes. Son chef, le général Soumaïla Bakayoko, était sur les lieux dimanche. "Nous ne pouvons pas autoriser que des gens se fassent justice", jure-t-il, promettant de renforcer la présence des forces régulières et de limiter l`emprise des "dozos".

Côté ONU, on s`efforce de venir en aide aux déplacés, mais beaucoup restent introuvables, cachés en brousse.

Ndolamb Ngokwey, coordonnateur humanitaire des Nations unies en Côte d`Ivoire, défend l`Onuci: la dizaine de Casques bleus présents au camp ont été "débordés" par "plus d`un millier de personnes". Il s`en remet aux résultats de l`enquête à venir.

Mais d`ores et déjà "le mythe est tombé", admet une responsable onusienne
dans la région: "les déplacés pensaient qu`ils étaient sous la protection des
Nations unies".

Ouest ivoirien : militaires et supplétifs impliqués dans les violences (ONG)

Publié le lundi 23 juillet 2012   |  AFP

ABIDJAN - Des militaires ivoiriens et des chasseurs traditionnels "dozos", servant de supplétifs aux forces armées, ont appuyé l`attaque meurtrière contre un camp de déplacés de l`Ouest ivoirien, affirme une importante ONG ivoirienne dans un communiqué transmis lundi à l`AFP.

Le camp de Nahibly, voisin de la ville de Duékoué, qui accueille des déplacés de la crise postélectorale de 2010-2011, "en majorité de l`ethnie guéré", a été attaqué vendredi par "des assaillants composés de jeunes Malinké (ethnie originaire du Nord, ndlr), avec le soutien des chasseurs traditionnels appelés +dozos+ et d`éléments identifiés comme membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire" (FRCI, armée), indique la Ligue ivoirienne des droits de l`Homme (Lidho).

La Lidho "est profondément indignée par la passivité coupable tant des soldats onusiens que des forces de sécurité ivoiriennes qui ont abandonné des populations civiles entre les mains des assaillants", écrit son président, René Legré Hokou.

Après cette "barbarie", l`ONG "interpelle" le président Alassane Ouattara et le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) Bert Koenders, sur "leur responsabilité de protection et de secours humanitaires".

Selon la Lidho, l`attaque contre le camp s`est soldée par "au moins une dizaine de morts dont un homme brûlé vif, des dizaines de blessés, des personnes enlevées et plusieurs personnes réfugiées dans les forêts".

Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées dans le camp détruit en représailles à la mort de quatre personnes dans un quartier malinké (ou dioula) de Duékoué.

Des déplacés et d`autres sources locales interrogées par l`AFP ont accusé des FRCI d`avoir pris part à l`attaque.

L`Onuci et le gouvernement ivoirien se sont rejeté la responsabilité de la protection du camp et ont annoncé des enquêtes.
 

Ils les tuent et les accusent de l'avoir merite

Ils attaqueront une maternite, en tueront les malades et pour se couvrir et justifier leurs crimes, ils les accuseront de cacher des armes, ou d'etres des miliciens pro-Gbagbo. C'est desormais ca l'excuse du gouvernement d'ADO.

Puisque nul n'a ete puni pour le meurtres de 1000 personnes a Duekoue, pourquoi se gener pour 200 qui sont tues dans un camp de refugies?






Ces we dont on exproprie les terres et qu'on taxe de pro-Gbagbo.

 Un regard qui en dit beaucoup.
voici ces fameux miliciens pro-Gbagbo

 Aucun genocide en Afrique ne s'est produit en leur absence. Ils sont toujours la, armes, mais inutiles.

 Ce monsieur doit il avoir une colere legitime, ou bien doit il simplement se resigner a son sort?
A quoi pense t-il sur son lit?

Saturday, July 21, 2012

Le regard complice de l'ONUCI dans le genocide We

L'ONUCI etait sense garde le camp des refugies comme il gardait en 2010 l'hotel du golf. Mais le parti pris de l'ONU etant avere, il participe  ainsi au genocide des peuples de l'Ouest de Cote D'Ivoire.




Tues par balles.
Le camp des refugies de nahibly a ete envahi par les forces pro-ouatara (FRCI) soutenues par les dozo, les suppletifs du chef de guerre Amade Ouremi et la population dioula de Duekoue.

Celle ci a perdu la voix a la suite du meurtre de son mari.


Ils tuent et pour se justifier evoquent toujours la meme excuses: "Nous les avons tue et avons trouve des armes sur eux" ou mieux " Ce sont des miliciens pro-Gbagbo". Il suffit de t'associer a Gbagbo et ta mort devient justifiee et acceptable. Et on se surprend que la reconciliation en Cote D'Ivoire est impossible.

Friday, July 20, 2012

Les FRCI, DOZO et suppletifs FRCI tuent les refugies We et Gueres

Vendredi, 20 Juillet 2012
Au camp de refugies We' de Duekoue










 Nous sommes en plein dans l'etat de droit et dans la democratie.


Ouest ivoirien: au moins 13 morts dans des violences à Duékoué (nouveau bilan)



Publié le vendredi 20 juillet 2012   |  AFP


© Autre presse par IRIN 
Humanitaire: camp de refugiés près de Duekoué



ABIDJAN - Au moins 13 personnes ont été tuées dans des violences survenues vendredi dans la ville de Duékoué, dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, et dans un camp de déplacés voisin censé être sous la protection de l`ONU, a-t-on appris vendredi de sources locales.

"J`ai compté au moins neuf morts dans le camp de déplacés, la plupart étaient de jeunes hommes", a déclaré à l`AFP un habitant, joint au téléphone depuis Abidjan. Ce bilan a été confirmé par un membre d`une ONG locale et un journaliste local.

Censé être protégé par l`ONU, le camp de déplacés de Niambly, voisin de Duékoué et abritant surtout des autochtones d`ethnie guéré, a été attaqué vendredi par des jeunes en représailles à la mort de quatre personnes, tuées durant la nuit par des inconnus à Kôkôma, un quartier de Duékoué peuplé principalement de Malinké (originaires du nord du pays).

Ces violences, qui auraient été provoquées par un braquage meurtrier, ont aussi fait "plusieurs dizaines de blessés", "par balles et armes blanches", selon des sources médicales.

Cet incident rappelle que l`Ouest, en proie depuis des années à de graves tensions ethniques sur fond de conflits fonciers, reste la région ivoirienne la plus instable plus d`un an après la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, dont des centaines à Duékoué et dans sa région.

Selon plusieurs sources, les jeunes qui ont attaqué le camp, abritant des personnes réfugiées à la suite de la crise et gardé par l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), étaient accompagnés de militaires ivoiriens des Forces républicaines (FRCI) et de "dozos", chasseurs traditionnels servant de supplétifs à ces forces de sécurité.

"nombreux blessés par balles et armes blanches"

"Ils sont allés au camp, en ont d`abord détruit l`entrée, puis ils ont incendié le camp", a affirmé une source sécuritaire occidentale.

Après des tirs dans la ville et surtout au camp dans la matinée, "le calme est revenu", a indiqué un habitant dans l`après-midi. Selon des témoins, des Casques bleus se sont déployés dans les quartiers à majorité guéré de Duékoué et autour de la mission catholique, où se sont abrités de nombreux déplacés, comme à l`hôpital.

"Plusieurs dizaines de personnes blessées à l`arme blanche sont déjà arrivées, on les envoie en chirurgie", a déclaré un membre du personnel de l`hôpital de Duékoué. Une autre source hospitalière a évoqué "de nombreux blessés par balles et armes blanches".

Un militaire FRCI a affirmé dans la matinée que les forces armées étaient à la recherche des responsables des quatre morts de Duékoué. "Nous n`avons pas encore mis la main sur eux", a-t-il dit.

Dans un communiqué publié par leur ambassade à Abidjan, les Etats-Unis ont condamné "fermement" ces violences et demandé "instamment" au gouvernement ivoirien et à l`Onuci de "prendre les mesures immédiates pour assurer la protection des civils dans la région". Ils ont réclamé "l`ouverture immédiate d`une enquête" et que les responsables des violences soient "obligés de rendre compte".

Les Malinké sont considérés comme des soutiens du président Alassane Ouattara, tandis que les Guéré sont vus comme favorables à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo, son rival de la crise de 2010-2011.

Plus au sud, près de la frontière avec le Liberia, plusieurs attaques contre des villages ont fait début juin plus d`une vingtaine de morts, dont sept Casques bleus nigériens, et provoqué le déplacement de quelque 13.000 personnes. Le gouvernement de M. Ouattara a accusé des forces pro-Gbagbo basées au Liberia.

Dans son dernier rapport présenté cette semaine au Conseil de sécurité, l`ONU a dit observer "avec inquiétude" que "la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader" dans l`Ouest.
 

Les tueries des populations We' reprend sous le regards de l'ONUCI

DUEKOUE : DUEKOUE,Ouest Ivoirien


Les FRCI appuyées par des supplétifs dozo brûlent le camp des déplacés Wê, 7 morts
Depuis hier jeudi 19 juillet 2012, des habitants de la ville martyre de Duékoué faisaient état de vives tensions dans la cité. Les Wê qui ont fui les villages et campements pour se déporter en ville du fait des assassinats ciblés de ces derniers temps sont taxés de "miliciens de Gbagbo" par les partisans de Ouattara. Dans le but d’éliminer ce qu’ils considèrent comme une "menace", les FRCI appuyés par des supplétifs dozo du quartier côcôman ont mis le feu, ce vendredi 20 juillet 2012, au camp de déplacés de guerre de Duékoué. Le bilan est lourd : 7 morts dont des hommes calcinés, selon des témoins. La ville de Duékoué abrite des casques bleus marocains de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui n’ont rien fait pour venir au secours des wê déplacés de guerre. Ces tueries s’apparentent à ce qui s’est déjà déroulé du 29 au 31 Mars 2011, où plus de 850 wê ont été sauvagement massacrés par les FRCI.  Des massacres de civils lors de cette opération ont déjà été rapportés par la presse.

L'ouest abandonne de tous.

La ville de Man en 2012

Duekoue, la ville meurtrie




 Duekoue vue de loin
 Le service d'ordre