Lorsque les gouvernements deviennent febriles, leurs premiers ennemis deviennent les medias et tous ceux qui rapportent les limites de leur politique. Il n'y a pas de personnes en Cote D'Ivoire qui aient user d ela religion et de la fibre ethnique pour diviser la population que ceux qui sont aujourd'hui au pouvoir.
Ouest ivoirien: le gouvernement met en garde ceux qui attisent les divisions
Publié le mardi 24 juillet 2012 | AFP
Le gouvernement ivoirien a mis en garde mardi les politiciens et médias qui "exploitent" les divisions ethniques et religieuses pour aggraver les tensions, après de nouvelles violences meurtrières dans l`ouest du pays.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara "condamne fermement" ces violences et "appelle les populations, en particulier les décideurs politiques et les médias, au calme et à la retenue", indique un communiqué lu sur la télévision publique par le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées le 20 juillet dans le camp de déplacés de Nahibly, peuplé surtout de membres de l`ethnie autochtone guéré, détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un quartier malinké (ethnie venue du nord du pays) de la ville voisine de Duékoué. Le camp était sous la protection de l`ONU.
"Le gouvernement met en garde tous ceux qui, profitant de l`émoi des populations" face à de "tels actes de barbarie", en font "une exploitation inapproriée", et "appelle les Ivoiriens à la cohabitation pacifique et à l`entente cordiale, gages d`une paix sincère et durable", a souligné M. Koné.
Il a averti ceux qui "tirent trop facilement sur cette corde, qui est extrêmement sensible, de l`ethnie, de la religion", et mis en cause ceux qui ont "intérêt à instrumentaliser les jeunes".
Par ailleurs, le ministre a annoncé le renforcement de la présence militaire dans l`Ouest, avec l`installation d`un bataillon.
Selon lui, "il ne s`agit pas de recréer un autre camp de réfugiés parce que nous avons malheureusement pu voir que derrière les réfugiés se cachaient des miliciens" fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo.
Il faut "aider les populations" déplacées lors de la sanglante crise postélectorale de 2010-2011 à "retourner chez elles" en sécurité, a-t-il dit.
Le gouvernement a demandé à la justice de "procéder dans les plus brefs délais aux enquêtes" pour indentifier et sanctionner les responsables des violences.
Ouest ivoirien: le gouvernement met en garde ceux qui attisent les divisions
Publié le mardi 24 juillet 2012 | AFP
Le gouvernement ivoirien a mis en garde mardi les politiciens et médias qui "exploitent" les divisions ethniques et religieuses pour aggraver les tensions, après de nouvelles violences meurtrières dans l`ouest du pays.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara "condamne fermement" ces violences et "appelle les populations, en particulier les décideurs politiques et les médias, au calme et à la retenue", indique un communiqué lu sur la télévision publique par le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées le 20 juillet dans le camp de déplacés de Nahibly, peuplé surtout de membres de l`ethnie autochtone guéré, détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un quartier malinké (ethnie venue du nord du pays) de la ville voisine de Duékoué. Le camp était sous la protection de l`ONU.
"Le gouvernement met en garde tous ceux qui, profitant de l`émoi des populations" face à de "tels actes de barbarie", en font "une exploitation inapproriée", et "appelle les Ivoiriens à la cohabitation pacifique et à l`entente cordiale, gages d`une paix sincère et durable", a souligné M. Koné.
Il a averti ceux qui "tirent trop facilement sur cette corde, qui est extrêmement sensible, de l`ethnie, de la religion", et mis en cause ceux qui ont "intérêt à instrumentaliser les jeunes".
Par ailleurs, le ministre a annoncé le renforcement de la présence militaire dans l`Ouest, avec l`installation d`un bataillon.
Selon lui, "il ne s`agit pas de recréer un autre camp de réfugiés parce que nous avons malheureusement pu voir que derrière les réfugiés se cachaient des miliciens" fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo.
Il faut "aider les populations" déplacées lors de la sanglante crise postélectorale de 2010-2011 à "retourner chez elles" en sécurité, a-t-il dit.
Le gouvernement a demandé à la justice de "procéder dans les plus brefs délais aux enquêtes" pour indentifier et sanctionner les responsables des violences.
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